
Du parking, au lieu-dit des Grandes Vignes, la piste démarre après la barrière DFCI traversant une végétation typiquement provençale de pins, chênes, cistes cotonneux, romarin odorant et tapis de thym...
Au croisement, à la citerne enterrée, il faut continuer tout droit. La piste grimpe et longe les vestiges d'un muret de pierres sèches. Au-delà du muret, en contre-bas, le château du Grand Sambuc, sa faisanderie et, plus insolite, au cœur de cette nature sauvage, un circuit automobile ! (Circuit d’entraînement et de test de 2 km).
Des vallons boisés à l’infini
Puis, la végétation devient plus basse, dominée par les églantiers et la valériane rouge. On apprécie déjà le panorama sur les belles étendues boisées ponctuées de petites cuvettes cultivées autour de mas isolés. À l’ouest se découvre la plaine de Venelles, et les contreforts de la Trévaresse, au sud-est la montagne des Ubacs.
La piste continue de grimper et la vue s’ouvre à l’est sur le Var et la forêt domaniale de la Gardiole, avec, plus au nord, la montagne de Vautubière.
Chapelle perchée
On quitte ensuite la piste pour un petit sentier pierreux, à main gauche, équipé d’une rampe pour rejoindre la chapelle Sainte-Consorce, qui a donné son nom au massif. À plus de 700 m d’altitude, cette petite bâtisse de pierres du 13e siècle bénéficie d’une terrasse naturelle de belles dalles rocheuses ouverte sur le paysage. Par temps clair, vers l’ouest, on peut apercevoir les Alpilles, l’Étang de Berre et l’Aqueduc de Roquefavour. Depuis la chapelle, il faut poursuivre sur la crête (5/10 mn) pour atteindre le sommet du Concors à 782 mètres d’altitude et sa tour de guet (vigie incendie). Si le chemin (d’abord marqué en bleu) n’est pas évident, on se repère par rapport à la tour et aux cairns qui barrent les mauvaises directions.
Descente sportive
Passé la vigie, on récupère la piste DFCI qui contourne le sommet et ramène au départ du sentier équipé d’une rampe. Il faut alors emprunter l’étroit raidillon, à main gauche, pour entamer la descente sur un sol meuble, parfois glissant, jonché de bois morts, de gros graviers et de feuilles : l’itinéraire devient alors plus sportif (à éviter après un épisode pluvieux !).
Entre de gros blocs couverts de mousse, le sentier plonge dans le vallon de Pié de Masse à travers les sous-bois de chênes verts et les vestiges de charbonnières. Il débouche dans le vallon de Cougourdon où l’on rejoint une piste. À la fourche, laisser la piste de droite. Au croisement suivant, on continue jusqu’à la citerne enterrée pour retrouver la piste de départ qui ramène au parking.