
Le départ s'effectue depuis l'aqueduc de La Penne sur Huveaune (lire ci-contre), à l’orée de la forêt communale. Depuis le parking, le tracé jaune suit la route jusqu'à une barrière DFCI. Passée la barrière, on quitte la zone boisée par une large piste qui grimpe doucement.
Puis la piste s’enfonce à nouveau dans la forêt et la végétation se fait plus dense, pins, chênes, arbousiers, plantes aromatiques… Dans une courbe à droite, une pancarte indique "Sommet de La Candolle 40 mn". Là, le tracé jaune quitte la piste forestière large et facile. Il faut prendre le petit sentier qui grimpe à gauche sous les pins et rejoint, un peu plus haut, le tracé du GR2013.
Entre forêt et garrigue
Au bout du sentier, le marquage jaune indique la gauche. De là, on apprécie déjà la vue sur le massif de l’Étoile et le Pilon du Roy, le Garlaban qui fait face et la Sainte-Baume à l’Est.
On gravit ensuite deux volées de marches successives. Elles auraient été construites par les Allemands pendant la Seconde guerre mondiale pour faciliter l’accès au sommet, poste d'observation idéal sur la vallée de l'Huveaune.
En se tournant vers la vallée, on aperçoit, en face, le village d'Allauch et son église Notre-Dame-du-Château.
Quand le tracé jaune se sépare en deux, un "Y", par la droite, on accède, à quelques mètres, à un surplomb vertigineux au-dessus du vallon des Escourtines.
Mais pour atteindre le sommet de la Candolle, il faut le contourner par la gauche, donc revenir sur ses pas. Et encore à gauche à l'intersection suivante par un sentier raide et pierreux qui zigzague entre les genévriers et les pins aux formes tourmentées.
Des vues panoramiques
À l’approche des falaises, le sentier se rétrécit. En balcon au pied de la barre calcaire, il offre un superbe panoramique, de Marseille à Aubagne et au-delà, et une vue plongeante sur la vallée de l'Huveaune. Le petit chemin traverse ensuite un pierrier, s’engouffre à deux reprises sous des frondaisons abritant de verdoyantes fougères. Arrive la dernière ascension. À main droite, on franchit deux passages rocheux sans difficultés majeures, encore quelques pas et on atteint le sommet, un plateau planté de quelques arbres à 404 m d'altitude où convergent plusieurs itinéraires.
En face, la mer et le Cap Canaille… En empruntant la piste qui part à gauche se découvrent le massif des Calanques et le camp de Carpiagne. Pour rentrer, il suffit de reprendre le tracé à rebours jusqu'à l'aqueduc.
L’ouvrage en pierres et en briques se dresse au pied de la forêt communale. L'aqueduc de la Candolle, ou aqueduc des Arcades, est un des nombreux édifices du canal de Marseille. Composé de 16 arches sur 122 mètres de long, il a été construit en 1866 pour conduire l’eau de la Durance sur les terres agricoles de la commune. LE PENNELUS La commune abrite un monument romain en forme de pyramide creuse de 8 mètres de haut méconnu en Provence, le Pennelus, à l’intérieur duquel deux sarcophages en marbre ont été retrouvés. Si sa fonction n’a pas été clairement établie (tombeau, mausolée ou monument célébrant une bataille romaine), sa construction remonterait à la fin du 1er siècle après J-C. (inscrit à l’inventaire des Monuments historiques en 1886). La Peno, signifie en provençal “paroi, rocher, rempart de roche” (“Lou tresor dóu Felibrige”, F. Mistral). Située sur une ancienne voie romaine (actuelle RN8), la commune de La Penne-sur- Huveaune aurait plus de 2000 ans d’existence. Son nom actuel apparaît dès 1212 dans les archives de l’abbaye Saint-Victor.