
Depuis sa création, en 1999, le FDGER a eu un impact non négligeable sur notre territoire si l’on en juge par les résultats chiffrés de ces actions :
- 810 projets financés dans le cadre d’un budget total de 15 M€, représentant 68 % du coût des investissements de reconquête agricole et pastorale, soit 18 518 €/exploitation,
- 4 822 ha reconquis, soit 3,2 % de la superficie agricole utilisée (SAU), sur le territoire de 89 communes du département,
- Depuis 2015, un projet sur deux en moyenne chaque année est l’occasion de créer ou de conforter l’exploitation d’un jeune agriculteur et 40 % des projets sont en agriculture biologique.
Chaque année, l’enveloppe affectée à ce dispositif est consommée à 70 et 90 %, ce qui montre l’intérêt que les exploitants portent à ce dispositif.
Par ailleurs, les bonifications en termes de pourcentages supplémentaires (+ 20 %) s’ajoutant au taux de base de 40 % permettent d’une part de favoriser les jeunes installés (moins de 40 ans : + 20 %) et d’autre part d’inciter fortement les exploitants à mettre en œuvre des investissements de type agro-écologiques, tels que les haies composites adaptées au terroir (+ 20 % sur les investissements concernés), ou des investissements visant à réhabiliter et à valoriser le patrimoine rural agricole tel que les restanques (+ 20 %) sur la remontée de murets, dans le cadre du plafond à l’hectare de travaux.
C’est ainsi que ce dispositif non seulement contribue à réduire les coûts de remobilisation du foncier mais également à restaurer les paysages de nos campagnes et le patrimoine rural tout en favorisant la biodiversité dans les exploitations.